Les terres

Alkirch, Royaume d'Hurlevant – VIIe siècle avant la Horde. Pour assurer sa croissance, Alkircht décide de faire main basse sur les territoires des contré voisine. C’est le début d’une longue période de guerre qui se solde par la victoire de l’envahisseur et l’asservissement des populations locales.

Pourtant les Allister ont toutes les peines du monde à maintenir leurs paysans sous contrôle. Ces derniers sont bien plus nombreux, nourrissent une haine à leur encontre et font constamment planer la menace d’un soulèvement meurtrier.

Face au danger qui pèse sur elle, Alkircht se métamorphose complètement. Réputée jusque-là pour ses grands cavaliers et ses talentueux artisans et forgerons, elle devient une société guerrière, berceau des plus féroces combattants que cette petite régions est connue. Une communauté impitoyable où l’individu doit constamment prouver sa valeur et n’existe que pour servir la grandeur d'Alkircht.

La doctrine Allister s’appuie sur un système éducatif prônant le dépassement de soi, l’obéissance et l’abnégation. Alors que les filles sont élevées dans l’optique de devenir de vigoureuses reproductrices ainsi que des défenseuse impitoyable de leurs foyers, les garçons quittent leur famille pour débuter leur formation militaire dès l’âge de 10 ans.

Durant cette formation, ils apprennent non seulement à se battre mais aussi à endurer toutes les souffrances, toutes les privations et toutes les punitions. Les jeunes d'Alkircht sont constamment mis à l’épreuve et violemment punis quand ils échouent. Année après année, les plus faibles sont ainsi éliminés ; les autres façonnés corps et âmes pour devenir d’authentiques machines à tuer.

Mais la véritable force des cavaliers d'Alkircht réside moins dans leur habileté individuelle que dans leur prodigieuse capacité à ne faire qu’un sur le champ de bataille. Face à l’ennemi, ils maîtrisent à la perfection l’art de la guerre et leurs formations militaires sont réputées violente avec une puissance de choc meurtrière.

C’est à 20 ans que les jeunes d'Alkircht deviennent des soldats à part entière. Ils intègrent alors de petites unités de combat avec lesquelles ils partagent beaucoups de temps des cinq prochaines années de leur vie. A l’âge de 25 ans, ils sont finalement autorisés à quitter à délaisser leurs épées s'il le souhaite afin de ce concentré uniquement sur leurs famille. Cette dernière aura le devoir de fournir à la Maison Allister sa prochaine génération de combattants.

Avec une élite se consacrant exclusivement à son idéal guerrier, la vie quotidienne à Alkircht repose sur le travail des populations soumises à son autorité. Dans les campagnes, des servants opprimés travaillent la terre pour nourrir les guerriers ; dans les villes, les artisans libre assurent entre autre la fabrication de leur équipement militaire en échange d'une vie plus que correct.

Pour préserver la stabilité de ses territoires, Alkircht fait régner la terreur et entretient la défiance à l’égard des non humains. Ces derniers sont régulièrement soumis à la haine pour rappeler à tous le sort réservé aux éléments perturbateurs. Les enfants  sont également conditionnés à les mépriser ce qui favorise les persécutions à l’âge adulte.

A cause de sa brutalité, le modèle d'Alkircht est admiré par d'autre seigneurs , tant pour son efficacité militaire que pour son dévouement à l’idéal guerrier qui est le sien. Sur le plan humain, c’est pourtant un véritable désastre : les vassaux n’ont aucun contrôle sur leur existence et vivent uniquement pour servir la Maison Allister.